Mévente dans les marchés

Mévente dans les marchés :Les vendeuses de maïs crient leur ras-le-bol
11 avril 2008 - Il y a de quoi s’apitoyer sur les cas des vendeuses et des consommateurs qui sont durablement touchés par la crise due à l’inflation dans les marchés. Face à cette situation et dans le souci de permettre aux populations de se procurer facilement le maïs pour leur consommation, le conseil des ministres a autorisé la commercialisation du stock tampon dudit produit constitué par l’Onasa dans la perspective de la période de soudure 2008.
Ce maïs est vendu à 165 Fcfa le kilogramme sur toute l’étendue du territoire national. Une décision qui a tôt fait de susciter l’indignation chez les vendeuses de cette denrée dans les marchés, car en voulant soulager la souffrance des consommateurs le gouvernement a marché sur les intérêts des vendeuses. Elles risquent donc d’enregistrer des pertes au lieu de réaliser des bénéfices. En effet, elles ont encore dans leur magasin d’importants stocks de maïs tandisque la décision du gouvernement met sur le marché du maïs qui coûte 165 Fcfa le Kilogramme contre 225 à 250 Fcfa la mesure du produit qui n’est pas écoulé par les commerçantes. Si pour la majorité des consommateurs, la décision du .chef de l’Etat, est salutaire en cette période d’inflation, elle n’est pas sans effets néfastes sur les vendeuses. Ces dernières ne savent plus à quel saint se vouer. Selon leurs propos, leurs chiffres d’affaires ont considérablement baissé depuis la semaine dernière. Le stock du maïs reste, selon leurs dires, intact et le soir, elles retournent chez elles sans un kopeck. Elles fustigent le fait que le gouvernement ne les associe pas à la prise des ses mesures. Pour dame Claire K.revendeuse au marché Dantokpa, l’Etat doit oeuvrer pour que les paysans produisent suffisamment les denrées dont les consommateurs ont besoin pour vivre. « Nous même, nous avons des bouches à nourrir. Donc il ne faut pas que notre président nous sacrifie. Nous ne sommes pas responsables de la hausse des prix du maïs… », a-t-elle laissé entendre. Quand à Mme Angèle D. vendeuse au marché de Gbégamey elle confie que la situation dans laquelle elle et ses paires se retrouvent est lamentable. « Le président doit savoir qu’on a fait des prêts pour acheter le sac de maïs. A cette allure nous ne pourrons plus rembourser nos dettes » , a t-elle précisé. Malgré cette mesure prise par le gouvernement, le prix du maïs est resté inchangé sur le marché. Le produit est toujours vendu aux consommateurs entre 225 et 250 fcfa. Par contre, les sites abrités retenus par le gouvernement pour la vente du maïs de l’Onasa drainent du monde.

Peut-on faire des omlettes sans casser des oeufs?

hum.......cest cho sa!!

moi ki aime tan le akoumin, vous allez me dire ke cest maintenan un produit de luxe, et que bientot, la mais sera vendu dans des coffrets luxueux, a des prix exorbitan, et sera reservé aux riches..???

Bon heureusement, il nous reste toujours le gari!!!! hum............

gari que tu ADORE!!

commen tu sais !!!!!!!!